Buenos Aires est célèbre pour son amour du café. Aujourd’hui, loin de se promener dans sa belle architecture, son harmonie musicale et sa culture gastronomique ; Nous ferons le tour de la cité de la fureur et de son addiction à la boisson ancestrale.
Rappelons qu’à Buenos Aires l’habitude de boire du café est si courante qu’ils ont demandé à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) de le déclarer patrimoine immatériel de l’humanité.
A cette occasion, nous avons demandé à Vicky Martínez, photographe et accro à la caféine, de nous dire pourquoi la culture du café dans la capitale argentine est unique au monde et d’où vient sa passion pour le barista, tout en dégustant un bon café.
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Commençons …
PDNV : Que préférez-vous, une cafétéria spécialisée ou visiter un lieu traditionnel ?
VM : Si je veux un très bon café, je vais dans une cafétéria spécialisée, mais les cantines habituelles m’attirent aussi par leur ambiance et leur tradition.
PDNV : Que commandez-vous habituellement dans un café ?
VM : Si c’est une cafétéria spécialisée, je demande un Flat White , mais si je vais dans un bar traditionnel je commande un Double Cut ou un Espresso avec peu de lait. Déjà en été je penche pour le café glacé ou le café tonique .
PDNV : Dans quelle cafétéria passez-vous le plus d’heures par jour ?
VM : Au Café Rivas, je trouve que c’est un endroit magique ! en plus c’est dans mon quartier préféré, San Telmo.
PDNV : Quel avenir pour la culture du café à Buenos Aires ?
VM : Semblable à ce qui se passe dans la gastronomie et avec l’explosion des brasseries, de plus en plus de magasins ouvrent, les gens sont plus enclins à explorer de nouvelles saveurs et alors ils commencent à exiger des produits de qualité.
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PDNV : Quelle est la différence entre la culture du café de Buenos Aires et celle de l’Europe ?
VM : On va prendre un café pour discuter avec un ami ou seul en lisant un livre. Notre ville regorge de bars et de cantines qui sont nos endroits préférés pour socialiser et se détendre.
PDNV : De quels pays importez-vous du café ?
VM : Du Brésil, de Colombie, du Costa Rica et de Porto Rico, certains mélanges viennent d’Afrique ou du Vietnam. Dans les cafés spéciaux, vous pouvez boire du café du monde entier.
PDNV : Comment les gens doivent-ils commander leur café ?
VM : Tout le monde peut l’avoir comme il veut, bien que définitivement Pas de sucre, s’il vous plaît ! Hahaha…
PDNV : Comment la culture du café à Buenos Aires parle-t-elle de la ville ?
VM : Vous parlez d’une ville nostalgique, traditionnelle et conviviale. D’une société qui fréquente généralement les bars et les traite comme une sorte de club social, ce sont des lieux avec beaucoup de vie, presque comme une deuxième maison. Les cafés sont notre refuge pour nous éloigner du chaos urbain.
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PDNV : Qu’est-ce qui vous inspire tant dans les coffee shops de Buenos Aires ?
VM : J’aime son architecture et son histoire. J’aime regarder passer des heures la tribu urbaine. Je divertis aussi les locaux et écoute les conversations des tables voisines. Là, je me sens partie d’un autre temps, pour cette raison, je choisirais de m’asseoir dans un beau vieux café mille et mille fois plus le reste de ma vie.
Pour l’instant, Martínez continue de parcourir et de dépeindre la vie quotidienne dans les cafés de Buenos Aires, tandis qu’il se démène pour l’infusion qui le passionne le plus : sa bonne tasse de café chaud.
Et quelle cafétéria recommandez-vous de visiter?
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