Carnet de voyage : qu’est-ce qu’on prend pour un nuage ?

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Bon après-midi à tous !

Bon, pour nous déjà bonne nuit. Cette différence de huit heures par rapport à l’Espagne est parfois difficile à assimiler pour pouvoir parler avec sa famille et ses amis. Et surtout travailler ! Les cyclistes roulent l’après-midi (heure européenne) et nous devons travailler tard le matin. Mais bon, après avoir visité le Japon, toutes les douleurs disparaissent.

Nous passons déjà les dernières 48 heures à Tokyo. La ville est immense, et comme vous pouvez l’imaginer, il y a beaucoup de monde. Une seule information : c’est la ville la plus peuplée du monde et la quatorzième par sa taille. Donc, dans un petit espace, nous pouvons tous nous adapter.

Un bon exemple se passe dans le métro. On avait toujours entendu parler des pousseurs du métro de Tokyo, qui étaient chargés de pousser pour que tout le monde puisse rentrer. C’est vrai qu’on ne les a pas encore vus agir (heureusement) mais ils sont là. Bien que le métro soit plein, ils maintiennent l’ordre. Ils sont organisés en rangées et les deux ou trois premiers sont tournés vers l’avant et les autres vers l’arrière. De cette façon, ils utilisent mieux leur espace.

Un autre exemple qui vous aide à comprendre comment ils économisent de l’espace est de voir les voitures qu’ils transportent. Nous n’avons jamais rien vu de tel. On les appelle kei cars et elles sont carrées. Esthétiquement elles ne sont pas jolies, mais pour se garer elles vont au luxe.


Un exemple de voiture kei, typique au Japon

Une autre chose qui nous a surpris chez les Japonais, c’est qu’ils ont l’habitude de sucer leur morve. En Espagne, c’est mal vu, ou c’est quelque chose de pas très beau. Ici au contraire, ils le font sans état d’âme. Au Japon, il est mal vu de se moquer en public, alors que dans notre pays, c’est la chose la plus normale à faire. C’est assez inconfortable et ce sont des choses qui se heurtent un peu. Surtout si vous les avez à côté de vous !

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Nous aimons Tokyo, même si nous sommes sûrs que la partie plus traditionnelle du Japon nous plaira toujours plus. En plus de visiter cette grande ville, nous nous sommes échappés à Kamakura, qui était la capitale du pays entre 1185 et 1333. C’est une ville fantastique et magique, pleine de beaux temples et sanctuaires.


Ville côtière, risque de tsunami. Une voie d’évacuation est peinte au sol, ce qui nous a un peu choqué

Nous allons vous dire une curiosité. Sur le chemin de Kamakura, assis dans le train, nous avons cru voir un très gros nuage. Nous étions tous les deux très endormis, résultat de la fatigue et du décalage horaire. Cependant, je suis allé plus loin et j’ai dit à Blanca que je pensais que c’était le Fuji. Elle, incrédule, répondit que cela ne pouvait pas être. 5 minutes plus tard, nous avons tous les deux réalisé qu’il avait raison. C’était vrai. Nous avions vu le Fuji ! Nous l’avons pris pour un nuage car le sommet était enneigé (comme d’habitude à cette période de l’année) et le ciel n’était pas très clair.


Le Fuji, au pied d’une des plages de Kamakura. Ne nous dites pas qu’il ne peut pas être confondu avec un nuage ?

Enfin, aujourd’hui, nous avons visité Yokohama, la deuxième ville la plus peuplée du Japon. Cela nous a assez rappelé Singapour. Le quartier Minato21 est très intéressant, et surtout son Chinatown, le plus grand du pays. Au Japon, nous sommes super habitués à respecter et à être respectés. Ne pas parler dans le métro ou ne pas traverser tant que le feu n’est pas vert nous colle à la peau. Une autre curiosité qui nous a surpris est que dès que nous pénétrons dans le quartier chinois de Yokohama, nous avons vu un homme d’origine chinoise cracher par terre. En décembre dernier à Hong Kong, nous l’avons vu comme quelque chose de commun, mais après avoir passé quelques jours avec les Japonais, nous avons été assez surpris. Et nous avons beaucoup de bonnes choses à son sujet à apprendre !


La ligne d’horizon de Yokohama depuis le port de la ville

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